AuxÉtats-Unis, pour les vols d'aviation gĂ©nĂ©rale, exploitĂ©s en vertu de la partie 91 des FAR, il est lĂ©gal de dĂ©coller avec une visibilitĂ© nulle ( voir page 2-2 de l'IPH, PDF). À mon avis, ce n'est pas sĂ©curitaire. Si une urgence survenait, vous seriez incapable de revenir et d'atterrir ; en vertu de la partie 91, il n'est pas lĂ©gal d'atterrir Ă  moins que les conditions ne soient Terrain dĂ©foncĂ©. RĂ©pondre en citant le message Terrain dĂ©foncĂ©. Bonjour,Pour info hier je suis allĂ© vers le Terrain, petite vidĂ©o avec le drone du chemin cotĂ© Ecury jusqu'au terrain, j'y suis pas allĂ© car je ne voulais pas m'embourber, finalement ce doit ĂȘtre serra trĂšs difficile pour les avions qui dĂ©colle du sol Youtube++ Helico, Avions, want to be master of your helicopter and be true pilot, think flybar !!! vous voulez ĂȘtre maĂźtre de votre hĂ©licoptĂšre et ĂȘtre de vrais pilotes, choisissez le flybar Altaramis membre Messages 961EnregistrĂ© le 12 Mai 2009, 0844Localisation Chalons en Champagne IdentitĂ© Jean-RĂ©my RĂ©pondre en citant le message Re Terrain dĂ©foncĂ©. par RĂ©my » 20 DĂ©c 2021, 0930 C'est le carnage ! Tous ce qui a dĂ©collĂ© finira par atterrir ! RĂ©my membre Messages 292EnregistrĂ© le 09 Avr 2012, 0704Localisation Grauves RĂ©pondre en citant le message Re Terrain dĂ©foncĂ©. par lgros » 21 DĂ©c 2021, 0952 Oops y a plus de terrain Futaba T8FG - Trex 450 pro V2 - Gee Bee 980mm - lgros membre Messages 320EnregistrĂ© le 13 Juil 2010, 0944Localisation Chalons en Champagne IdentitĂ© christian olen Retourner vers Terrain Qui est en ligne Utilisateurs parcourant ce forum Aucun utilisateur enregistrĂ© et 0 invitĂ©s Etpour l’agglutinement au tapis des bagages de soute, certains sont trĂšs pressĂ©s car ils ont une correspondance Ă  prendre, qu’ils ont rĂ©servĂ©e et qui est non modifiable (un TGV en billet Prems, une navette de bus, ou un autre avion qui dĂ©colle dans 45mn). Il m’est arrivĂ© d’attendre 40mn mes bagages, plusieurs fois, dans ce cas, j’ai sautĂ© sur ma valise pour partir Y a-t-il une raison pour laquelle un pilote dĂ©collerait sous le vent ou atterrirait sous le vent ? Est-ce lĂ©gal de faire ça ?bovineC'est parfaitement lĂ©gal, mais vĂ©rifiez le supplĂ©ment de carte ou l'AFD, ou les approches aux instruments pour voir s'il existe des exceptions spĂ©ciales pour cet aĂ©roport. S'il s'agit d'un aĂ©roport sans tour et qu'aucune piste ne vous est attribuĂ©e, vous devriez bien sĂ»r essayer d'utiliser la piste dominante qui est dĂ©jĂ  utilisĂ©e par d'autres trafics dans le circuit lorsque cela a du sens. Certains aĂ©roports ont des obstacles dans une direction de leurs pistes qui rendent nĂ©cessaire ou plus sĂ»r de toujours atterrir ou partir dans une certaine direction. Certaines pistes ont une forte pente dans une direction, ce qui rend prĂ©fĂ©rable d' atterrir en amont et de repartir en aval . Par exemple Lukla, NĂ©pal YouTube Il est Ă©galement courant que les grands aĂ©roports aient des directions privilĂ©giĂ©es pour les arrivĂ©es ou les dĂ©parts afin de maintenir le volume de vol Ă©levĂ©, mĂȘme lorsque le vent prĂ©fĂšre d'autres pistes. Cependant, cela concerne gĂ©nĂ©ralement le fonctionnement avec des vents de travers intentionnels sur un aĂ©roport qui a des pistes parallĂšles dans une direction principale leur permettant d'effectuer plus d'opĂ©rations de vol simultanĂ©es, mais pas dans la direction d' les avions dĂ©collent et atterrissent parfois sous le vent. Dans des conditions de vent faible, il est parfois prĂ©fĂ©rable d'utiliser une piste dans le sens du vent pour des raisons de rĂ©duction du bruit. Pendant l'atterrissage vent arriĂšre, la vitesse sol sera plus Ă©levĂ©e et il faudra donc plus de distance pour arrĂȘter l'avion. Cela augmente le risque de sortie de piste. Pendant le dĂ©part vent arriĂšre, une vitesse sol plus Ă©levĂ©e est nĂ©cessaire pour dĂ©coller et donc une piste plus longue sera nĂ©cessaire. Un autre effet est que l'angle de montĂ©e est plus faible en raison du vent arriĂšre, ce qui rĂ©duit la marge de franchissement des obstacles et augmente le risque d'impact sans perte de contrĂŽle CFIT. Les avions commerciaux ont des limites Ă  la quantitĂ© de vent arriĂšre autorisĂ©e au dĂ©collage et Ă  l'atterrissage. Pour la plupart des avions, il est de 10 ou 15 nƓuds. Pour plus d'informations sur les aspects de sĂ©curitĂ© des opĂ©rations de vent arriĂšre, voir ce rapport de sous le vent est souvent la seule option lorsque vous effectuez une procĂ©dure d'approche aux instruments jusqu'aux minimums le plafond le plus bas auquel l'atterrissage est autorisĂ©. De nombreux aĂ©roports n'ont d'approches que dans une seule direction de piste. Dans le cas oĂč l'approche est requise et que l'approche indirecte n'est pas possible, un atterrissage vent arriĂšre direct est la seule option du pilote. Par exemple, Ă©tant donnĂ© une approche de la piste 27 avec des vents de 8 nƓuds Ă  080 Circling MDA 1100 feet MSL Straight-in DA 700 feet MSL Field elevation 450 feet MSL Si les nuages ​​sont infĂ©rieurs Ă  1 100 pieds, un pilote serait incapable d'effectuer un cercle vers la bonne » piste 09 ; ils devraient atterrir directement au 27, qui est un atterrissage vent arriĂšre . Compte tenu de l'avion que je pilote personnellement, j'Ă©viterai de le faire et me dĂ©routerai vers un aĂ©roport de dĂ©gagement si le vent arriĂšre est supĂ©rieur Ă  10 nƓuds ou si la piste est plus courte que 4 500 pieds. Les atterrissages par vent arriĂšre sont intrinsĂšquement plus risquĂ©s et je prĂ©fĂšre prendre du exploitants d'hydravions peuvent parfois choisir de dĂ©coller avec un vent arriĂšre lĂ©ger, alors que faire autrement signifierait rĂ©sister Ă  un fort courant fluvial. Je vis sur la riviĂšre McKenzie de l'Oregon, et faire cela en partant du lac Leaburg en fait juste un large endroit dans la riviĂšre il y a de nombreuses annĂ©es dans un J3 sur des flotteurs avec seulement 85 chevaux a rendu de tels dĂ©collages plus le cas d'un vol sans moteur de prĂ©fĂ©rence intentionnellement, c'est-Ă -dire avec un planeur le choix de la direction d'atterrissage pour un atterrissage extĂ©rieur est trĂšs fortement influencĂ© par le terrain. Bien sĂ»r, il est de loin prĂ©fĂ©rable d'atterrir avec du vent de face, mais en terrain accidentĂ©, cela peut ĂȘtre impossible. En terrain en pente, il peut ĂȘtre prĂ©fĂ©rable ou obligatoire d'atterrir dans la direction de la montĂ©e la plus raide. La mĂȘme chose peut Ă©galement ĂȘtre le cas pour l'atterrissage ou inversĂ© pour le dĂ©collage sur des aĂ©roports avec des pentes de piste trĂšs prononcĂ©es principalement en terrain montagneux, par exemple Ă  Courchevel , ou des atterrissages sur glacier. Dans certains cas, il est simplement pratique d'atterrir sous le vent, encore une fois en particulier. pour les aĂ©ronefs sans moteur afin de rĂ©duire la distance jusqu'au hangar - si les conditions le permettent, bien sĂ»r.

Avionou avion décolle dune piste. lavion atterrit loin de tableaux de myloview. La meilleure des qualités papiers peints, , images, posters, stickers. Vous

Le PC-24 de Pilatus, tant attendu en Europe, est dĂ©sormais disponible Ă  la location. L’avionneur suisse a mis son “Super Versatile Jet” Ă  l’épreuve Ă  travers une sĂ©rie de tests pour obtenir la certification “Rough Field”.Les atterrissages sur piste non asphaltĂ©e comme sur terrain herbeux ou gravier sont des opĂ©rations particuliĂšres, tant pour les aĂ©ronefs que pour les Ă©quipages. Mais ils offrent d’énormes avantages de connectivitĂ© il permettent d’accĂ©der deux fois plus d’aĂ©roports et d’offrir un accĂšs important aux zones reculĂ©es, notamment pour les vols de Ă©vacuation mĂ©dicale et quelques avions privĂ©s, dont le Pilatus PC-24, qui vous permettent d’atteindre des endroits plus Le Pilatus PC-24En mai 2017, Pilatus a prĂ©sentĂ© l’un de ses PC-24, encore en phase de test, Ă  la convention de l’industrie EBACE. Et nous avons pu obtenir un accĂšs exclusif au film de notre tournĂ©e PC-24 est dĂ©jĂ  populaire, avec une premiĂšre production de 84 avions vendus en quelques heures aprĂšs son lancemnet il y a quatre ans. Depuis l’obtention de sa certification Ă  la fin de 2017, de nombreux aĂ©ronefs ont dĂ©jĂ  Ă©tĂ© livrĂ©. Parmi les commanditaires, le Royal Flying Doctor Service d’Australie souhaite utiliser le PC-24 pour ses missions mĂ©dicales, en utilisant des pistes courtes et non pavĂ©es -illustrant le passionnant le potentiel de cet avion durable pour les vols mĂ©dicaux et Ă©lĂ©gant et spacieux, le PC-24 de 6 places est dĂ©jĂ  trĂšs populaire Ă  la location pour les affaires comme le loisir. C’est le premier jet privĂ© conçu pour les pistes non pavĂ©es et il ouvre plus de routes que tout autre jet auparavant. Sa grande porte cargo est Ă©galement une premiĂšre pour un jet privĂ© et un important datout que Pilatus utilise pour se positionner contre des avions rivaux, y compris le Embraer Phenom 300.Le Pilatus PC-12Le Pilatus PC-12 est un turbopropulseur robuste et fiable qui peut atterrir sur une grande variĂ©tĂ© de pistes. La clĂ© de l’attrait du PC-12 est sa capacitĂ© Ă  dĂ©coller et atterrir en STOL sur courte distance.L’avion est certifiĂ© dans une vingtaine de pays pour les vols commerciaux, notamment pour l’utilisation des rĂšgles de vol aux instruments IFR Ă  pilote unique. Il peut Ă©galement utiliser les pistes Ă  herbe et de en tant que turbopropulseur monomoteur, le Pilatus PC-12 de 9 places est une option plus rentable que les turbopropulseurs bimoteurs et les jets BN-2 IslanderFacilement reconnaissable, le BN-2 Britten-Norman Islander est l’un des avions commerciaux les plus couronnĂ©s de succĂšs au monde, avec plus de 750 appareils en service dans le monde polyvalent et durable, il a une rĂ©putation inĂ©galĂ©e pour ouvrir le transport aĂ©rien aux endroits les plus reculĂ©s du monde. Équivalent aĂ©roportĂ© d’un 4×4, le BN-2 Islander peut atterrir sur une plus grande variĂ©tĂ© de surfaces, y compris sur l’herbe et l’eau peu l’un des avions qui peut atterrir sur la cĂ©lĂšbre piste de plage de Barra, en Écosse, et il est populaire et largement disponible pour se dĂ©placer d’üle en Ăźle dans le Cessna 208 Grand CaravanLe Cessna Grand Caravan a Ă©tĂ© conçu pour atterrir presque n’importe oĂč, sur terre comme sur l’eau. Sa version amphibie est parmi les hydravions les plus Grand Caravan peut atterrir sur des pistes non pavĂ©es dans de nombreuses parties du monde. Les Grand Caravan sont Ă©quipĂ©s de grands rĂ©servoirs de carburant et d’un train d’atterrissage robuste, ce qui offre une excellente fiabilitĂ© sur des pistes d’atterrissage rugueuses et non transporte entre 9 et 13 passagers et est une option d’affrĂštement rentable, avec une excellente disponibilitĂ© dans de nombreuses parties du monde y compris l’Afrique et les hĂ©licoptĂšresPour atterrir vraiment partout, pourquoi ne pas oublier complĂštement la piste ?Tout en offrant moins de portĂ©e et sans doute moins de confort qu’un avion, l’hĂ©licoptĂšre est de loin l’appareil offrant le plus de flexibilitĂ©. Il permet de voler d’un point Ă  un autre sur une grande variĂ©tĂ© d’ hĂ©licoptĂšres permettent de dĂ©coller et d’atterrir de nombreux endroits, y compris d’un hotel, terrain de golf ou en plein s’agisse d’un transfert final aprĂšs un vol en jet privĂ© ou d’un vol permettant d’atteindre des destinations particuliĂšrement Ă©loignĂ©es telles que de minuscules Ăźles sans aĂ©roports ou des stations de ski ou de gagner du temps et d’éviter les embouteillages sur les routes achalandĂ©es, l’hĂ©licoptĂšre est trĂšs populaire Ă  la experts de vols peuvent vous conseiller quant au meilleur appareil pour atterrir au plus prĂšs de votre destination. Contactez-les en ligne ou par tĂ©lĂ©phone au +33 01 70 70 77 87 pour des rĂ©ponses connexe July 13, 2021 Les jets privĂ©s peuvent-ils atterrir dans les grands aĂ©roports internationaux ? Nous nous intĂ©ressons aux raisons pour lesquels les jets privĂ©s Ă©vitent les grands aĂ©roports internationaux. October 02, 2020 En quoi la mĂ©tĂ©o influe-t-elle sur les vols privĂ©s ? La prise en compte et le suivi constant des conditions mĂ©tĂ©orologiques est un Ă©lĂ©ment essentiel de la prĂ©paration de vol. Voici comment la pluie et le soleil peuvent affecter votre vol privĂ©. August 07, 2020 Les salles de bain des jets privĂ©s Les salles de bain et toilettes sont un vrai sujet pour l’aviation privĂ©e. C’est mĂȘme parfois le critĂšre dĂ©cisif dans le choix d’un appareil.

Traductionde "décollé" en italien. La Pologne "a décollé". La Polonia "ha decollato". L'avion a décollé de Londres la nuit derniÚre. L'aereo Ú decollato da Londra la notte scorsa. Mais son avion n'a pas décollé. Ma qui dice che l'aereo non Ú partito. On ne publiera ces photos qu'une fois que le Président aura décollé.

Le mercredi 19 novembre 1946, pris dans la tourmente, un avion de transport du European Air Transport Service [1] EATS effectuant une liaison entre Vienne, en Autriche, et Pise, en Italie, entreprend un atterrissage d’urgence sur le glacier du Gauli, dans les Alpes bernoises Suisse. DĂšs l’annonce de l’accident, les autoritĂ©s amĂ©ricaines sont en Ă©moi. En effet, l’appareil transporte quatre membres d’équipage et huit passagers, au rang desquels figurent un haut gradĂ© de l’US Army, le gĂ©nĂ©ral Haynes, l’épouse et le fils du gĂ©nĂ©ral Tate ce dernier pilotant l’avion, une autre Ă©pouse d’officier gĂ©nĂ©ral ainsi que le colonel McMahon, son Ă©pouse et leur fille de onze ans, Alice-Mary [2]. Pilote de montagne PDM tire les leçons de cet Ă©vĂ©nement, qui marque rĂ©ellement un tournant dans le secours en montagne et dans le traitement des catastrophes dans les mĂ©dias au plan international
 UN VOL TRÈS PERTURBÉ Le mardi 18 novembre 1946, le DC-53 Skytrooper » [3] numĂ©ro de sĂ©rie 42-68846 et immatriculation Z68846 Ă©quipĂ© en mode transport de passagers il s’agit d’une version militarisĂ©e de l’avion de ligne civil DC-3, dĂ©colle de la base aĂ©rienne de Tulln-an-der-Donau Basse-Autriche, siĂšge du Quartier gĂ©nĂ©ral QG des Forces d’occupation amĂ©ricaines Sud-Est, Ă  une quarantaine de kilomĂštres au nord-ouest de Vienne pour rallier Pise. Du fait des mauvaises conditions mĂ©tĂ©orologiques, le plan de vol prĂ©voit de contourner les Alpes en suivant l’itinĂ©raire Munich Allemagne, Strasbourg, Dijon, et Marseille-Istres en France pour, enfin, atteindre Pise Italie deux jours plus tard. Le voyage s’annonce donc long et Ă©prouvant et la journĂ©e du 18 novembre permet de rallier la premiĂšre Ă©tape sans encombre. PERDUS DANS LA TOURMENTE Le mercredi 19 novembre matin, l’appareil redĂ©colle une premiĂšre fois de Munich dans la matinĂ©e, mais doit faire demi-tour pour s’équiper d’un dispositif de dĂ©givrage. Aubaine pour George Harvey, qui, ayant ratĂ© son avion pour Pise, rĂ©ussit Ă  se joindre aux passagers et Ă  occuper l’unique siĂšge vide. L’appareil redĂ©colle Ă  13 h 05, puis se dĂ©route vers le sud-ouest au lieu de prendre plein-ouest, afin de contourner une zone ou les vents soufflent du nord-ouest Ă  120 km/h. En effet, craignant d’ĂȘtre retardĂ©, le pilote dĂ©cide de rejoindre directement Marseille en traversant les Alpes autrichiennes et le nord de l’Italie. Cependant, Ă  la verticale d’InnsbrĂŒck Tyrol autrichien, l’appareil inflĂ©chit une fois encore sa course en direction de Coire/Chur Canton des Grisons/Suisse. Une fois cette ville identifiĂ©e, le pilote grimpe Ă  3 550 mĂštres d’altitude alors que les sommets environnants sont 300 mĂštres plus hauts
. Au milieu des trous d’air et des montagnes, c’est panique Ă  bord. À 14 h 25, complĂštement perdu dans le brouillard, l’équipage, le capitaine Ralph H. Tate Jr. [4] qui est aussi le fils de Madame Tate, qui est Ă  bord de l’avion, effectue un atterrissage d’urgence sur le glacier du Gauli Ă  une vitesse de 280 km/h et Ă  3 350 mĂštres d’altitude. GrĂące Ă  un vent catabatique [5] descendant vers le fond de la vallĂ©e, il effleure la glace et la neige pour s’immobiliser sur le ventre. En outre, l’accumulation de la neige fraĂźche sous l’aile droite fait pivoter l’avion vers tribord, ce qui l’empĂȘche de tomber dans une large crevasse. TrĂšs court, le freinage est Ă©galement trĂšs violent. Tous les rescapĂ©s sont blessĂ©s Ă  des degrĂ©s divers, Ă  l’exception de George Harvey et d’Alberta Snavely, totalement indemnes. L’atterrissage est digne d’un pilote de glaciers chevronnĂ© [6]. BlessĂ© Ă  la tĂȘte aprĂšs un choc violent sur un montant du cockpit, Ralph Tate Jr. tĂ©moigne Je vois les lignes sombres en dessous nous, trĂšs vite, et puis – je comprends plus tard que c’étaient des crevasses – elles deviennent automatiquement un glacier. Je ne savais pas ce que c’était, je sais seulement que nous en Ă©tions trĂšs prĂšs. Comme elles dĂ©filaient trĂšs vite, j’ai dit Nous sommes dans les montagnes ! » Alors, j’atteins la manette des gaz, la manette des hĂ©lices et la manette des mĂ©langes et les pousse vers l’avant, puis tire le manche vers l’arriĂšre. Mon copilote Ă©tait assis lĂ , il pensait que j’avais un vertige, il tenait son manche comme ça, en m’empĂȘchant de monter, ce qui Ă©tait dangereux, parce que ça pouvait dĂ©crocher, et je l’attrape pour le rendre hors de contrĂŽle et, dĂšs que j’ai dit ça, nous percutons le sol ! » Ā 15 h 30, pensant s’ĂȘtre Ă©crasĂ© dans les Alpes françaises, l’équipage envoie un premier message de dĂ©tresse Mayday, Mayday, Mayday, US Z68846 crashĂ©, Position inconnue, Altitude 10 800 pieds 3 300 mĂštres au-dessus du niveau de la mer, dans neige profonde et brouillard. Nous sommes quatre membres d’équipage et huit passagers, au rang desquels le gĂ©nĂ©ral Haynes et le colonel McMahon. BlessĂ©s Ă  bord. Informez le QG amĂ©ricain Ă  Vienne. Mayday, Mayday, Mayday ! » Ce message est simultanĂ©ment rĂ©ceptionnĂ© par l’aĂ©roport d’Orly, prĂšs de Paris, et par la base aĂ©rienne d’Istres-TubĂ©, au nord-ouest de Marseille. Istres demandant confirmation de la position de l’appareil accidentĂ©, Tate pense ĂȘtre dans les Alpes françaises, plus prĂ©cisĂ©ment Ă  une trentaine de kilomĂštres de Grenoble. Par triangulation, les autoritĂ©s françaises dĂ©terminent que l’appareil Ă©met depuis la Haute-Savoie, dans la rĂ©gion du mont Blanc, ce qui permet le lancement immĂ©diat des opĂ©rations de secours. Moins d’une heure aprĂšs, des Lancaster dĂ©collent d’Istres, tandis que dans les Alpes, partout oĂč l’on a cru entendre passer un avion, comme Ă  Bardonecchia Ă  la frontiĂšre italo-française par exemple, s’ébranlent des colonnes de recherche et de secours
 LES NAUFRAGÉS S’ORGANISENT George Harvey, le seul employĂ© civil du groupe, s’improvise infirmier et administre de la morphine au sergent Folsom, qui a une jambe brisĂ©e, et soigne le gĂ©nĂ©ral Haynes, qui souffre d’une fracture du nez. Pour ce qui est de l’alimentation, les plateaux-repas embarquĂ©s au dĂ©part permettent bien de tenir les trois premiers jours. Ensuite, il faut se rabattre sur les sucres d’orge achetĂ©s Ă  Munich. Quant Ă  l’eau potable, elle provient de la neige fondue obtenue par le brĂ»lage du carburant de l’avion. Enfin, pour passer le temps, le groupe joue aux cartes. La nuit, on s’enroule dans les parachutes pour ne pas mourir de froid. LES RECHERCHES AÉRIENNES Le mercredi 20 novembre, les recherches aĂ©riennes entreprises par un B-17 Flying Fortress » ne donnent rien. Il faut dire que l’avion vole Ă  16 000 pieds et que ses chances de distinguer quelque chose au sol sont assez maigres. Ā bord de la carcasse de l’avion, on maintient le contact radio Ă  8 h 00, Ă  midi et Ă  18 h 00. On demande Ă  l’équipage de prĂ©parer la signalisation du lieu de l’accident. On dĂ©pose donc deux bassines replies d’huile et de carburant-avion Ă  distance de l’avion ainsi que deux robes de chambres appartenant aux passagĂšres pour ĂȘtre prĂȘts Ă  la moindre alerte de bruit d’avion. Ce mĂȘme jour, le capitaine Viktor Hug, Chef de la base aĂ©rienne militaire de Meiringen-Unterbrach, distante de 12,7 km du lieu de l’accident seulement, rĂ©ceptionne, Parfaitement lisible ! », et contrairement Ă  toutes les autres stations, les messages radio des naufragĂ©s qui, logiquement, doivent se trouver Ă  proximitĂ©. Il en rend immĂ©diatement compte Ă  ses supĂ©rieurs de la Direktion der MilitĂ€rflugplĂ€tze DMP/Direction des aĂ©rodromes militaires [DAM]. Le lendemain, jeudi 21 novembre, on envoie sur zone un avion de reconnaissance C-36, qui rentre bredouille. Du coup, les autorisĂ©s helvĂ©tiques en dĂ©duisent que le C-53 s’est Ă©crasĂ© hors de Suisse. Au sol, en l’absence de rĂ©action visible des secours, Harvey et Matthews entreprennent de descendre dans la vallĂ©e pour contacter les populations. Malheureusement, devant les dangers encourus, le binĂŽme doit rebrousser chemin. Ā 18 h 00, le sergent Hill procĂšde Ă  une Ă©mission permanente durant deux minutes ce qui, par triangulation, permet de le localiser dans un triangle Airolo/Sion/Jungfrau. Malheureusement, cette opĂ©ration a pratiquement vidĂ© les batteries. Le dernier message reçu par Orly Ă  18 h 30 mentionne Nous ne tiendrons plus que vingt-quatre heures. BlessĂ©s Ă  bord ! » Ā 19 h 30, la station-radio de DĂŒbendorf reçoit de l’Office confĂ©dĂ©rĂ© la mission de veiller la frĂ©quence 4575. Le jeudi 22 novembre, Ă  9 h 31, un Lancaster de la Royal Air Force RAF britannique, pilotĂ© par le Flight Lieutenant G. Head, distingue enfin l’épave de l’appareil Ă  travers une trouĂ©e dans la couche nuageuse. L’équipage du bombardier le localise prĂ©cisĂ©ment grĂące Ă  ses Ă©missions radio, mais il faudra attendre encore les Ă©claircies avant que des avions de reconnaissance puissent ĂȘtre envoyĂ©s vers cet endroit. Incidemment, un Boeing B-29 Superfortress”, pilotĂ© le gĂ©nĂ©ral Ralph Tate Sr., est entendu par George Harvey encore lui
 qui, postĂ© en sentinelle, tire une fusĂ©e rouge. L’appareil repĂšre alors la carcasse et lance une fusĂ©e verte
 Le pilote du C-53 prend contact avec le bombardier et dĂ©couvre que son pĂšre est aux commandes Hello, Dad ! ». Hello, Ralph ! Comment
 » La batterie rend l’ñme. Pour prĂ©ciser sa position, le B-29 grimpe Ă  7 000 mĂštres et demande qu’on le localise par radiogoniomĂ©trie. C’est alors qu’on dĂ©couvre que l’épave gĂźt dans la partie supĂ©rieure du glacier du Gauli Gauligletscher, dans l’Oberland bernois. À 16 h 30, le capitaine Hug dĂ©colle de Meiringen-Unterbach Ă  bord d’un EKW C-35 des Troupes d’aviation suisses [7] et prĂ©cise les coordonnĂ©es de la carcasse, qui gĂźt dans le Wetterkessel, tout prĂšs du Wetterhorn. À 16 h 25, le prĂ©sident fĂ©dĂ©ral et responsable du DĂ©partement militaire, le Conseiller fĂ©dĂ©ral Karl Kobelt, est informĂ© de la dĂ©couverte. Ā 17 h 00, la position exacte de l’épave lui est communiquĂ©e, ce qui entraĂźne la dĂ©signation du lieutenant-colonel Hans Bracher, Directeur-adjoint de l’Administration militaire, comme coordinateur des secours. Malheureusement, Ă  17 h 15, comme Meiningen-Unterbach ne reçoit pas d’ordre, le personnel rentre Ă  la maison. À 17 h 30, Joseph Oberli alerte le chef-secouriste du Club alpin suisse CAS Oberhasli et dentiste de son Ă©tat, qu’un avion militaire amĂ©ricain avec un gĂ©nĂ©ral Ă  bord, au total 12 personnes, sont naufragĂ©es dans la tempĂȘte. Oberli mobilise immĂ©diatement le chef-guide et appelle l’aĂ©rodrome de Meiringen-Unterbach. Il alerte Ă©galement la 16e Compagnie de forteresse de Thoune/Thun et rĂ©quisitionne une douzaine de transmetteurs. C’est ainsi que le lieutenant-colonel Herbert Wanner, de ladite compagnie, reçoit la mission, trĂšs vague, de se rendre, avec six patrouilles de transmission, Ă  Rosenlaui avec un Ă©quipement hivernal et des skis. À 19 h 30, 24 hommes de la DMP sont rassemblĂ©s et aux ordres. Sur place, le capitaine Viktor Hug prĂ©voit une mission de trois jours, dont deux nuits sous igloos. Il prĂ©voit Ă©galement de parachuter quatre jours de matĂ©riel, dont des vivres, mais aussi des moyens sanitaires et de secours, ainsi que des moyens de chauffage. Il prĂ©voit enfin de damer une piste prĂšs de la carcasse de l’appareil pour y poser des avions de secours. Ā 20 h 45, les 24 hommes, qui ont dĂ©jĂ  accompli leur service journalier, perçoivent le matĂ©riel dans le dĂ©pĂŽt de Meiringen, opĂ©ration terminĂ©e Ă  22 h 30. AccompagnĂ©e du dĂ©tachement de guides locaux, ils rejoignent Rosenlaui en camion. Plus tard dans la nuit, le commandement demande un renfort de 30 hommes. Une fois Ă  Rosenlaui et du fait du manque d’ordres prĂ©cis, c’est rapidement l’anarchie
 UN REPORTAGE EXCEPTIONNEL Robert Gabarde, ancien camĂ©raman du CinĂ©-Journal suisse, 1970. [RTS] En 1970, soit 24 ans aprĂšs les faits, l’émission historique C’était hier de la Radio-TĂ©lĂ©vision Suisse RTS revient sur ce drame. Elle propose des images rĂ©alisĂ©es Ă  l’époque par deux cameramen du CinĂ©-Journal suisse qui ont suivi, heure aprĂšs heure, les opĂ©rations. L’un des deux, Robert Gabarde, tĂ©moigne. Au moment de l’accident, il se trouve Ă  Sion Canton du Valais. Il parvient Ă  embarquer avec sa camĂ©ra dans un avion des Troupes d’aviation suisses qui s’apprĂȘte Ă  dĂ©coller pour une mission de recherche. Avec le pilote de l’appareil, il va repĂ©rer l’avion Ă©chouĂ© sur le glacier du Gauli et en rapporte les premiĂšres images. Revenu Ă  l’aĂ©rodrome de Sion, Robert Gabarde saute dans le premier train pour Meiringen, la localitĂ© la plus proche du lieu de l’accident. Un autre de ses collĂšgues se trouve dĂ©jĂ  sur place. ChargĂ© de son matĂ©riel de prise de vues, ce dernier accompagne la colonne de secours partant Ă  la recherche des naufragĂ©s. DÉBARQUEMENT AMÉRICAIN À MEIRINGEN L’épave une fois localisĂ©e, une opĂ©ration de secours d’envergure est lancĂ©e. ArrivĂ©s par un train spĂ©cial constituĂ© de 18 wagons, 150 militaires de la 88th Infantry Division, entraĂźnĂ©e pour les opĂ©rations en montagne, dĂ©barquent Ă  Interlaken Canton de Berne, car la voie normale ne va pas plus loin. Pour l’anecdote, des soldats amĂ©ricains dĂ©barquent du train, pour le sĂ©curiser, armĂ©s de pistolets –mitrailleurs, comme s’ils Ă©voluaient en zone ennemie. Ce qui n’est Ă©videmment pas du goĂ»t du chef de gare, qui en rĂ©fĂšre au commandant Major Fritz Rothen, chef de la Festungskompanie 11 Compagnie de forteresse 11, qui parle anglais. Rapidement, tout rentre dans l’ordre
 ÉquipĂ©es de Jeeps Willis MB et de Snowcats” [8] version neige du vĂ©hicule M29 Weasel », vĂ©hicules chenillĂ©s en livrĂ©e blanche qui, bien qu’ils soient destinĂ©s Ă  affronter des conditions hivernales sĂ©vĂšres, se rĂ©vĂšlent inadaptĂ©s aux conditions alpines. En effet, un Snowcat » s’immobilise dĂšs la premiĂšre rampe
 Le commandement amĂ©ricain envisage Ă©galement d’employer des planeurs militaires d’assaut, acheminĂ©s d’Orly Ă  bord d’un Lancaster. Cette idĂ©e est finalement abandonnĂ©e, les risques d’atterrir dans des zones crevassĂ©es Ă©tant trop Ă©levĂ©s. Par consĂ©quent, les troupes au sol doivent finalement terminer leur progression Ă  pied. Colonne de Jeeps et un Snowcat » Ă  Meiringen Cliquer sur l’image pour accĂ©der Ă  la sĂ©rie de photos. Ā 14 h 00, un Dakota sanitaire en provenance de Turin Italie atterrit Ă  Interlaken. En descendant de l’avion, le pilote demande au commandant de l’aĂ©rodrome Pouvez-vous me dire, s’il vous plaĂźt, pourquoi je suis lĂ  ? » D’autre part, 70 parachutistes amĂ©ricains et cinq parachutistes italiens se portent volontaires auprĂšs des autoritĂ©s amĂ©ricaines. Cependant, les autoritĂ©s suisses doivent les Ă©conduire, de peur de devoir venir au secours d’autres naufragĂ©s dispersĂ©s sur le glacier. Au fil des heures, des cohortes de journalistes, photographes et cameramen affluent. Karl Kobelt, le prĂ©sident de la ConfĂ©dĂ©ration, fait en personne le voyage depuis Berne. LE SAUVETAGE Reconnaissance aĂ©rienne Le samedi 23 novembre, au lever du jour et malgrĂ© le brouillard signalĂ© en hauteur, le commandant Major Pista Hitz dĂ©colle de l’aĂ©rodrome de Meiringen-Unterbach Ă  bord d’un Fieseler Stoch Fi 156. Ā 8 h 10, il largue un conteneur de survie d’une soixantaine de kg chargĂ© de pain frais, de fromage, de lard fumĂ©, ainsi qu’une bonbonne isotherme contenant dix litres de thĂ© chaud et du lait condensĂ©, du chocolat et des rĂ©chauds. Ā 8 h 20 apparaĂźt un deuxiĂšme Fi 156 pilotĂ© par le capitaine Hug, largue un poste radio, sur lequel on peut annoncer que la colonne de secours arrivera aux alentours de 14 h 00, des panneaux de signalisation ainsi qu’un code, pour que les naufragĂ©s puissent faire part de leur besoins urgents. En rĂ©ponse, ils demandent des vĂȘtements chauds, des couvertures en laine, des pansements et des mĂ©dicaments et rendent compte qu’il y a un blessĂ© grave. Nouvelle dĂ©mesure amĂ©ricaine À 9 h 00, le ciel est littĂ©ralement envahi par des avions militaires amĂ©ricains, britanniques et français qui larguent, depuis une altitude de 4 500 mĂštres, des paquets, Ă©quipĂ©s ou non, de parachutes. Malheureusement, ces paquets atterrissent dans un rayon de deux kilomĂštres, parfois au fond des crevasses, c’est-Ă -dire hors d’atteinte des naufragĂ©s. Tandis que les avions de reconnaissance suisses poursuivent leurs Ă©volutions juste en-dessous, ces vĂ©ritables bombardements mettent Ă©galement en danger les rescapĂ©s. Un sac de charbon tombant sur une aile du C-53, Harvey toujours lui trace dans la neige le mot FINI
 À 10 h 35, le capitaine Hug fait demander au lieutenant-colonel Bracher d’arrĂȘter les largages aĂ©riens. Vers midi, aprĂšs discussion avec un gĂ©nĂ©ral amĂ©ricain, la rĂ©gion du Gauli-Weterhorn est interdite au survol des avions alliĂ©s. Au sol
 Entretemps, la tĂȘte de la colonne arrive dans le hameau de Balm, c’est-Ă -dire au pied de la montĂ©e vers le glacier du Roselaui, oĂč les membres de la patouille s’encordent. Cependant, la progression est rendue difficile par les 80 centimĂštres de neige fraĂźche et les Ă©quipiers se relaient toutes les cinq minutes pour tracer une piste, parfois en s’enfonçant dans la neige jusqu’à la poitrine. Heureusement, les guides locaux connaissent les lieux, ce qui leur permet d’avancer dans des blocs de glace hauts comme des maisons. La reconnaissance des pilotes suisses permet de se rendre compte que la carcasse du C-53 amĂ©ricain ne se trouve pas dans le Wetterkessel, mais bien dans la partie supĂ©rieure du glacier du Gauli, au pied sud-est du Berglistock, Ă  3 350 d’altitude. Ā 8 h 25, Hug transmet le message suivant Les nouvelles coordonnĂ©es sont 163 700/657 100, les coordonnĂ©es 163 700/654 100 sont fausses ! » Les nouvelles coordonnĂ©es sont transmises Ă  la colonne de secours Ă  8 h 38. Cependant, le radio se trouvant assez loin de la tĂȘte de colonne, la nouvelle ne parvient aux Ă©claireurs qu’à 10 h 11. À 11 h 00, la colonne tente de joindre le PC de Rosenlaui, mais sans succĂšs Ă  cause de la topographie des lieux. La patrouille lĂ©gĂšre Reiss-Jost en action Ernst Reiss et Wilhelm Jost, deux jeunes alpinistes expĂ©rimentĂ©s en poste Ă  l’aĂ©rodrome de Meiringen, sont dĂ©signĂ©s par l’adjudant Hans Hutter, chef de la colonne de secours du DMP, comme Ă©claireurs-skieurs pour tracer vers Wetterlimmi. BientĂŽt, ils sont loin devant tandis que les avions de reconnaissance de l’Escadrille n° 10 les survolent pour leur indiquer la direction du crash. Les deux coĂ©quipiers dĂ©couvrent enfin l’épave 150 m plus bas, aprĂšs 13 heures d’ascension depuis Innertkirchen. Pour se signaler, Reiss entonne un Yodel [9] tonitruant. Quatre rescapĂ©s sautent de l’appareil et, levant les bras au ciel, lancent des hourras. À 14 h 21, les sauveteurs atteignent enfin la carcasse. Ils sont accueillis en sauveurs et, rapidement, une bouteille de Whisky fait la tournĂ©e. Tandis qu’on recouvre leurs Ă©paules de vestes en fourrure. Pour se comprendre, on parle français. Lorsque le gĂ©nĂ©ral Haynes leur demande la nationalitĂ© de Reiss, il lui faut quelques instants pour rĂ©aliser que l’avion s’est posĂ©, en catastrophe, sur un glacier de l’Oberland bernois. Une heure plus tard, c’est au tour de l’équipe des guides d’arriver sur les lieux en compagnie des trois mĂ©decins. AussitĂŽt, ces derniers prennent soin des naufragĂ©s. ImmĂ©diatement, il apparaĂźt que le bilan humain tient du miracle. En effet, aucune perte n’est Ă  dĂ©plorer et, hormis le sergent Folsom et le gĂ©nĂ©ral Haynes, l’atterrissage forcĂ© n’a occasionnĂ© que des blessures relativement lĂ©gĂšres. Cependant, les onze rescapĂ©s ont passĂ© quatre jours et quatre nuits en haute altitude et certains d’entre eux souffrent d’engelures. DeuxiĂšme colonne de secours ? Partie de Rosenlaui Ă  7 h 00, la deuxiĂšme colonne de secours, composĂ© des hommes de la 16e Compagnie de forteresse, atteint le Wetterkessel, Ă  2 800 mĂštres d’altitude, vers 13 h 30. ÉpuisĂ©s par la montĂ©e, suant et gelant Ă  la fois, les chaussures, les chaussettes et tous les vĂȘtements Ă©tant trempĂ©s
 Si seulement on avait emportĂ© des affaires de rechange ! On calme alors la faim avec des biscuits militaires. Il faudrait boire, mais cela fait longtemps que la gourde militaire est vide ou le contenu restant gelĂ©, lui aussi. On se dĂ©saltĂšre donc avec de la neige fraĂźche, dans tous les sens du terme. Vers 16 h 00, les militaires arrivent enfin sous le Renfenhorn et sont en vue du Wetterlimmi. Le lieutenant Walter Roduner, chef de colonne, ordonne une halte car ses hommes sont Ă©puisĂ©s, affamĂ©s et terriblement assoiffĂ©s. AccompagnĂ© d’un seul caporal, il grimpe sur le Wetterlimmi et, de lĂ , aperçoit enfin l’épave. Lentement, la colonne se remet en marche, certains soldats finissant littĂ©ralement sur les rotules. À 18 h 00, les derniers Ă©lĂ©ments de la colonne atteignent la carcasse de l’avion aprĂšs treize heures et trente minutes de marche, aprĂšs avoir parcouru une distance horizontale de neuf kilomĂštres, 2 500 mĂštres de dĂ©nivelĂ©e. Bagarre sous la carcasse Le repas chaud, prĂ©parĂ© par l’équipage de l’avion Ă  partir des boĂźtes de conserve, suffit Ă  peine pour 30 personnes, mais il reste du thĂ©. Heureusement, l’un des guides ayant eu la brillante idĂ©e de ramasser des paquets de nourriture au passage, le Cognac et le Whisky coulent Ă  flot. Dans l’appareil un point de situation se tient entre le gĂ©nĂ©ral Haynes, les mĂ©decins, le guide Hans Kohler, le lieutenant-colonel Herbert Wanner et le chef de la colonne de secours de la DMP, l’adjudant Hans Hutter. Le gĂ©nĂ©ral et les trois mĂ©decins prĂ©conisent de rejoindre immĂ©diatement le refuge le plus proche, mais les autres sont contre cette idĂ©e car les sauveteurs sont Ă©puisĂ©s. La nuit sans lune tombant, il serait irresponsable de se dĂ©placer sur un glacier crevassĂ©. Les sauveteurs suisses n’ont jamais vu une aussi grosse machine et elle leur semble un lieu de bivouac idĂ©al. Les AmĂ©ricains, en revanche, sont contre car ils craignent que la carlingue soit dĂ©stabilisĂ©e et tombe dans une crevasse. C’est pourquoi les mĂ©decins dĂ©cident que seuls les AmĂ©ricains resteront dans l’appareil, ce qui n’est pas du goĂ»t des soldats, qu’une nuit dans le froid n’enchante guĂšre. Bien qu’il ne soit pas question de discuter les ordres, l’alcool aidant, les commentaires vont bon train. On se rĂ©fugie donc dans des trous de neige tandis que les guides dĂ©limitent une zone de neige propre Ă  prĂ©server en tant que rĂ©serve d’eau potable. Entre 16 h 50 et 17 h 10, les deux Fieseler Storch survolent les lieux du crash et larguent une soixantaine de couvertures de laine. Par -15° et par un fort vent de glacier, certains sauveteurs improvisent un bivouac sous l’aile gauche et sous la queue de l’avion, les civiĂšres servant Ă  consolider des murs de neige. Toujours Ă  cause de la consommation immodĂ©rĂ©e d’alcool, on en vient aux mains et on rĂ©clame un commandement unique. Cependant, il est trop tard pour cela, d’autant plus que le coordinateur Ă  Meiringen-Unterbach doit faire face Ă  une cohorte de journalistes. Pendant la nuit, les mĂ©decins doivent prendre en compte des soldats souffrant de refroidissement et d’engelures, et les abritent dans la carcasse. Certains soldats se rĂ©fugient dans des abris de fortune en se collant cĂŽte-Ă -cĂŽte, tandis que d’autres se rĂ©chauffent toute la nuit devant un feu. Plusieurs fois dans la nuit, les cadres se relaient pour faire le tour des abris et vĂ©rifier que les soldats ne s’engourdissent pas en s’endormant. Pendant la nuit, dans le hangar de l’aĂ©rodrome de Meiringen-Unterbach, on change le moteur du Fieseler Storch A-97 et on Ă©quipe le deuxiĂšme Fi 156 de skis pour atterrir sur le glacier. Sauvetage en deux phases Le lendemain, dimanche 24 novembre, on dĂ©cide de faire mouvement dĂšs 8 h 00. Bien Ă©quipĂ©, le personnel du dĂ©pĂŽt militaire de Meiringen s’occupe des rĂ©chauds et prĂ©pare le thĂ©. DĂšs 6 h 30, la patrouille Reiss-Jost se met en route vers le refuge du Gauli-Urbachtal. Dans la vallĂ©e, comme il n’a toujours pas de liaison radio avec la colonne de secours, le capitaine Hug entreprend, Ă  6 h 45, une mission de reconnaissance au-dessus de l’épave. À 7 h 10, il largue une sacoche contenant la dĂ©pĂȘche suivante Atterrissage prĂ©vu sur la partie supĂ©rieure du glacier pour l’évacuation du personnel accidentĂ© ». Hans Hutter, le chef de la colonne de secours du DMP, signale au Fiseler Stoch Ne pas larguer de poste radio, colonne prĂȘte Ă  s’ébranler sur le glacier du Gauli vers l’Urbachtal. Pas de mort, tous les blessĂ©s sont transportables. Atterrissage du Fieseler Storch impossible ! » Si la mĂ©tĂ©o est Ă©claircie, les prĂ©visions le sont moins Ă  3 000 mĂštres d’altitude souffle un fort vent du sud-ouest. Dans le Haslital, on dit que ce Föhn qu’il engendre du beau temps, mais aussi des maux de tĂȘte. Les mĂ©decins soignent les blessĂ©s et changent une derniĂšre fois le pansement de Ralph Tate Jr. Sept AmĂ©ricains, parmi lesquels les deux femmes et la fillette, ainsi que le gardien de forteresse Marcel Etter, dont les pieds sont gelĂ©s, sont sanglĂ©s sur des traĂźneaux, chacun d’entre eux Ă©tant guidĂ© par huit Suisses tandis que l’alpiniste Franz von Bergen, Emil Barben et trois trinĂŽmes partent en Ă©claireurs pour tracer la piste. Une prioritĂ© dĂ©truire l’avion Andreas Ablanalp, mĂ©decin Ă  Meiringen, parle parfaitement l’anglais. Pendant les palabres sur les mesures Ă  prendre, les deux parties l’emploient comme traducteur. Soudain, il entend le gĂ©nĂ©ral Haynes donner l’ordre Ă  l’équipage d’activer les torches d’autodestruction pour incendier l’épave et de dĂ©truire les instruments de bord. AussitĂŽt, le pilote et le radio frappent les installations avec une hache, mais le lieutenant Roduner et l’adjudant mettent rapidement fin Ă  ce manĂšge. Le mĂ©decin explique au gĂ©nĂ©ral, ahuri, que l’avion est confisquĂ© par l’armĂ©e suisse et qu’il doit annuler son ordre de destruction dans les rĂšgles. Le gĂ©nĂ©ral s’exĂ©cute et se laisse mĂȘme sangler sur le traĂźneau. En revanche, le radio se rebelle et doit ĂȘtre entravĂ© par deux gardiens de forteresse. Enfin, on peut entamer la descente du glacier sous la conduite du guide du Hasli. À 8 h 20, la derniĂšre patrouille quitte la carcasse et se joint au gros de la troupe. Les traĂźneaux s’enfoncent lourdement dans la neige, ce qui demande beaucoup d’efforts pour avancer. AprĂšs deux heures de marche en direction du refuge du Gauli, la colonne se retrouve sur le mauvais plateau du glacier. Premier sauvetage aĂ©rien en haute montagne Les deux pilotes, Pista Hitz et Viktor Hug, se retrouvent Ă  8 h 00, aprĂšs le retour de ce dernier de sa mission de reconnaissance de l’aube, sur l’aĂ©rodrome de Meiringen-Unterbach. L’objet de ce meeting est de faire un point de situation et de dĂ©cider de la marche Ă  suivre concernant les sauvetages aĂ©riens. MalgrĂ© l’absence de liaisons radio, la situation est claire. GrĂące aux observations aĂ©riennes, les pilotes savent oĂč en est le moral et l’état physique des sauveteurs. Le transport des blessĂ©s par voie terrestre durera 36 heures supplĂ©mentaires Ă  travers des passages avalancheux vers l’Urbachtal. Les pilotes des Fi 156 savent que la mĂ©tĂ©o se dĂ©tĂ©riore et que la neige va tomber Ă  nouveau. Fort de leurs 200 atterrissages sur glacier et en toute connaissance de la situation, ils dĂ©cident de tenter l’évacuation au plus prĂšs de l’épave. Pendant sa reconnaissance du matin, le capitaine Hug a repĂ©rĂ© une aire de poser possible sur un replat situĂ© Ă  2 800 mĂštres d’altitude. Hug atterrira le premier, suivi de Hitz. Le gros de l’équipe de sauvetage se trouve sur la partie la plus haute de la langue de glace lorsque les deux Fiseler Storch apparaissent et larguent, Ă  hauteur de l’élĂ©ment de queue de colonne, une sacoche contenant un message. L’adjudant Hutter, en serre-file, apprend alors que les avions vont se poser. Il en rend compte Ă  son chef et la troupe commence Ă  sonder l’aire de poser avec les bĂątons de skis tandis qu’un fanion jaune attachĂ© Ă  un bĂąton de ski sert de manche Ă  air pour indiquer la direction du vent. À 10 h 30, le capitaine Hug atterrit sur roues Ă  2 850 mĂštres d’altitude, soit Ă  500 mĂštres de dĂ©nivelĂ©e sous l’épave et Ă  une trentaine de mĂštres de la colonne de secours. Trois minutes plus tard, aprĂšs avoir observĂ© l’atterrissage de son collĂšgue, le commandant Hitz atterrit dix mĂštre Ă  cĂŽtĂ© du premier avion avec, Ă  son bord, un passager de marque le gĂ©nĂ©ral amĂ©ricain Ralph Snavely, commandant les Forces aĂ©riennes sud-est de Vienne, dont l’épouse figure parmi les rescapĂ©s. Avant le dĂ©collage, le gĂ©nĂ©ral avait dit aux pilotes Je ne viens avec vous que si l’on n’atterrit pas ! » [10]. Le commandant Hitz s’était tu et le gĂ©nĂ©ral Ă©tait montĂ© dans l’avion. Au sol, les sauveteurs et les AmĂ©ricains n’en reviennent pas. L’atterrissage est parfait. AprĂšs avoir rapidement saluĂ©, Hug dĂ©signe l’adjudant Hans Hutter comme commandant de la position tandis que les Ă©lĂ©ments de secours se trouvant en contrebas sont rappelĂ©s vers l’aĂ©rodrome improvisĂ©, ce qui impose un nouvel effort d’une heure et demie, mais ouvre aussi la perspective d’une Ă©vacuation rapide par la voie des airs. Deux Ă©quipes encordĂ©es reconnaissent l’air de dĂ©collage sur le glacier. Les deux avions sont tournĂ©s en position de dĂ©part et le premier Ă  dĂ©coller est Ă©quipĂ© de skis. Le gĂ©nĂ©ral Haynes et le gardien de forteresse se trouvant Ă  proximitĂ© immĂ©diate, c’est eux qui embarquent pour la premiĂšre rotation. À 11 h 25, Hug dĂ©colle sur une longueur de 120 mĂštres et largue immĂ©diatement les skis pour que le second avion puisse s’en servir Ă  son tour. En douze minutes, le Fiseler Storch atterrit sur la base de Meiringen-Unterbach
 ImmĂ©diatement, les experts du DMP montent les skis sous les roues du second appareil. Le Sergent Folsom, qui souffre de plusieurs fractures et dont le transport nĂ©cessite de l’espace, est le seul passager de cette deuxiĂšme rotation, qui dĂ©colle Ă  11 h 56. À son retour, le capitaine Hug rapporte du thĂ© chaud, du pain frais et du fromage. Il fait grand beau et le moral revient, lui aussi, au beau fixe. Les soldats entonnent des champs montagnards Ă©maillĂ©s de Yodels tandis que, sur l’aĂ©rodrome d’accueil, des AmĂ©ricains bluffĂ©s par les sauveteurs helvĂ©tiques distribuent chocolat, chewing-gums et cigarettes. Vers midi, un train sanitaire amĂ©ricain arrive Ă  la gare d’Interlaken-Ouest en provenance de Vienne, via Munich, Stuttgart et BĂąle. Ce train se compose d’une locomotive et de deux wagons marquĂ©s de la croix rouge. Cependant, les voies Ă©tant plus Ă©troites en sortie de gare, impossible d’aller plus loin. Le mini pont aĂ©rien Gauli-Meiringen En huit rotations, les deux pilotes ramĂšnent tous les rescapĂ©s et membres d’équipage dans l’aprĂšs-midi. La plupart d’entre eux souffrant d’une pneumonie et de fiĂšvre, il Ă©tait grand temps de se retrouver entre les mains des soignants. Pendant son dernier vol de 17 h 05, le commandant Hitz rapporte les effets personnels des AmĂ©ricains qui se trouvaient sur l’un des traĂźneaux. En reconnaissance des services rendus, l’adjudant Hutter est autorisĂ© Ă  faire partie de la derniĂšre rotation. LES SUITES DE LA CATASTROPHE AprĂšs la seconde guerre mondiale, du fait de la rĂ©elle collaboration, Ă©conomique et industrielle, de la ConfĂ©dĂ©ration HelvĂ©tique CH avec le IIIe Reich, les relations diplomatiques entre la Suisse et les États-Unis d’AmĂ©riques ne sont pas au beau fixe. Sans le secours admirable des Suisses, nos gens seraient encore lĂ -haut. L’action suisse de secours a accompli une performance remarquable, dans les conditions les plus difficiles ! » InterviewĂ© par un journaliste de la Gazette de Lausanne, le gĂ©nĂ©ral Tate, dont l’épouse et le fils Ă©taient Ă  bord de l’appareil, ne tarit pas d’éloge sur la maniĂšre dont l’opĂ©ration de sauvetage a Ă©tĂ© menĂ©e. Mais si les autoritĂ©s amĂ©ricaines mettent surtout en avant le courage et l’audace des deux pilotes suisses, le capitaine Hug et le major Hitz, saluĂ©s en hĂ©ros, PDM rend hommage aux deux Ă©claireurs-skieurs, Ernst Reiss[i] et Wilhelm Jost, en poste Ă  l’aĂ©rodrome de Meiringen, qui ont assurĂ© la jonction avec les naufragĂ©s. GrĂące Ă  cette opĂ©ration de sauvetage, les relations diplomatiques se rĂ©chauffent entre les deux pays, principalement du fait d’une large couverture mĂ©diatique donnant Ă  l’évĂ©nement un retentissement international. Ainsi, dix ans plus tard, en 1956, la Suisse peut proposer son aide dans le cadre de la mission de secours montĂ©e aprĂšs une collision aĂ©rienne au-dessus du Grand Canyon. Cependant, la principale consĂ©quence de cet accident est la rĂ©elle prise de conscience de la nĂ©cessitĂ© d’organiser les secours en montagne. C’est ainsi que la Swiss Air Rescue Guard la Rega [12] naĂźt en 1952. En 2012 et en 2018, des dĂ©bris de l’appareil Ă©mergent du glacier du Gauli et sont ramassĂ©s par l’armĂ©e de terre suisse. ÉlĂ©ments recueillis par Bernard Amrhein RĂ©cupĂ©ration de l’un des moteurs du C-53 Skytrooper » NOTES [1] Organisme chargĂ©e du transport des militaires amĂ©ricains en Europe. [2] Outre le capitaine Ralph H. Tate Jr., l’équipage se compose du sous-lieutenant Irwing Matthews copilote, du sergent Louis Hill radio-navigateur et du mĂ©canicien Wayne G. Folsom. Les passagers sont Marguerite Tate, la mĂšre du pilote, Alberta Snavely Ă©pouse du gĂ©nĂ©ral de brigade Ralph Snavely, le gĂ©nĂ©ral de brigade Loyal M. Haynes et son Ă©pouse Lona, George Harvey le seul civil du groupe, le colonel William C. McMahon, son Ă©pouse et sa fille Alice-Mary. Dans une interview publiĂ©e dans le magazine australien The Argus neuf ans aprĂšs l’accident, cette derniĂšre raconte J’ai posĂ© mon magazine pour jeter un Ɠil par le hublot, mais je ne plus rien voir. Il y a eu un choc trĂšs violent. Je me suis retournĂ©e et j’ai vu Madame Snavely qui tentait d’endosser un parachute Ă  la portiĂšre de l’avion. Monsieur Harvey força la portiĂšre et Madame Snavely sauta. Lorsque j’atteignis la portiĂšre, j’entendis Madame Snavely dire Oh, ces montagnes suisses sont faites de neige ! » Elle Ă©tait enfoncĂ©e dans la neige jusqu’aux Ă©paules. Alors, j’ai sautĂ© aussi, mais sans parachute. » [3] Le Douglas C-53 Skytrooper est une des nombreuses versions militaires du Douglas DC-3. NumĂ©riquement la plus importante aprĂšs le C-47 Skytrain, c’est aussi la plus proche du modĂšle commercial d’origine, car elle ne comporte pas de porte cargo, Ă©tant exclusivement rĂ©servĂ©e au transport de personnel. [4] Qui dĂ©cĂšdera en mai 2009, Ă  l’ñge de 88 ans. [5] Un vent catabatique, du grec katabatikos qui veut dire descendant la pente, est un vent gravitationnel produit par le poids d’une masse d’air froid dĂ©valant un relief gĂ©ographique. [6] “I see the dark lines under us, very fast, and then – I understand later, they were crevasses, they automatically became a glacier. I did not know what it was. I just know we were very close to it. Because they went by so fast, I said we are in the mountains. So I reach up and throw the throttles fore and I reach the propellers fore and the mixtures fore and I pull the yoke back. My copilot was sitting over here, he thougt I got a vertige, he was holding his yoke like this, that keep me from going up, that is dangerous, because it could stall, and I reach over and I get him out of control, and almost, as quickly as I said that, we are in the ground.” [7] L’EKW C-36 EKW pour Eidgenössische Konstruktions WerkstĂ€tte/Ateliers fĂ©dĂ©raux de construction, Ă  Thoune, Canton de Soleure est un avion monomoteur biplace en tandem, monoplan Ă  ailes basses, bi-dĂ©rive et train escamotable. [8] Le nom Snowcat » provient de la marque de commerce de 1946 de Tucker Sno-Cat Corporation. Ce vĂ©hicule spĂ©cialisĂ© sur la neige a dominĂ© le marchĂ© du transport de la neige jusqu’aux annĂ©es 1960, lorsque d’autres fabricants se sont lancĂ©s dans l’entreprise. À ce moment-lĂ , Snowcat » Ă©tait une description si courante qu’elle Ă©tait utilisĂ©e pour dĂ©crire tous les vĂ©hicules sur neige voir marque gĂ©nĂ©rique. Tucker est Ă©galement bien connu pour son utilisation de quatre chenilles sur ses vĂ©hicules. Tucker Sno-Cat est sans doute le plus connu des premiers fabricants et reste en activitĂ© aujourd’hui. Les Tucker Sno-Cats ont Ă©tĂ© utilisĂ©s par de nombreuses agences et services publics militaires et gouvernementaux. [9] [10] L’armĂ©e suisse avait testĂ© les atterrissages sur neige dĂšs l’hiver 1944-1945. Roger Cornioley section Schneelandungen der Schweizer Flugwaffe im Hochgebirge’ pdf, pages 27 et 28. [11] NĂ© en 1920, Ernst Reiss a Ă©tĂ© membre d’honneur de la section du Club alpin suisse CAS de Oberhasli. C’était un alpiniste douĂ© et un homme d’audace et de persĂ©vĂ©rance. En tant que membre de l’expĂ©dition suisse couronnĂ©e de succĂšs dans l’Himalaya, il a effectuĂ© la premiĂšre ascension du Lhotse avec Fritz Luchsinger le 18 mai 1956. Il a Ă©galement Ă  son palmarĂšs l’ouverture de 22 voies d’escalade sur trois continents. [12] Swiss Air-Rescue German Schweizerische Rettungsflugwacht, French Garde aĂ©rienne suisse de sauvetage, Rega is a private, non-profit air rescue service that provides emergency medical assistance in Switzerland and Liechtenstein.[3][4] Rega was established on 27 April 1952 by Dr Rudolf Bucher, who believed the Swiss rescue organization needed a specialized air sub-section[5]. Rega mainly assists with mountain rescues, though it will also operate in other terrains when needed, most notably during life-threatening emergencies. Rega also provides a repatriation and medical advice service for members who experience a medical emergency while abroad and local treatment is not available. SOURCES Der Flugzeugabsturz einer amerikanischen Dakota auf dem Gauligletscher im November 1946 vor 60 Jahren war das Haslital Schauplatz der grössten alpinen Rettungsaktion » Il y a 60 ans, le Haslital vallĂ©e de l’Hasli, lieu du crash aĂ©rien d’un C-53 amĂ©ricain sur le glacier du Gauli en novembre 1946, Ă©tait le théùtre de la plus grande opĂ©ration de sauvetage alpine. Auteur NĂ© en 1943, Roger Cornioley, membre du conseil d’administration de l’association d’histoire du Canton de Berne, a grandi Ă  Meiringen. En tant que membre actif, pendant des annĂ©es, de la section du Club alpin suisse CAS de Oberhasli et agent au sein de l’ancienne compagnie de fusiliers de montagne III/40 Gebirgs-FĂŒsilier-Kompanie III/40, il connaissait personnellement la rĂ©gion du Wetterhorn-et du glacier du Gauli et maĂźtrisait parfaitement les contraintes militaires en montagne. Crash dans les Alpes. Sophie Meyer pour les Archives de la RTS. Air Crash Investigation C 53 Skytrooper crash on the Gauli Glacier 2018 Bruchlandung auf dem Gletscher – Dokumentation von NZZ Format 1998. En 1998, NZZ-Format a organisĂ©, en Suisse, la premiĂšre rencontre entre le pilote du C-53 et ses sauveteurs
 1946 C-53 Skytrooper crash on the Gauli Glacier. This WWII Plane Lay Frozen in Time for 72 Years – But Then A Heatwave Uncovered Its Secrets, By Ken MacDonald, July 20, 2020.

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Nous faisons tous assez souvent une verticale terrain », au-dessus d’un aĂ©rodrome, contrĂŽlĂ© ou non. Mais savons-nous exactement de quoi il s’agit, quel est son objectif et surtout Ă  quelle hauteur elle se fait. Car, bien qu’il y ait une dĂ©finition Ă©crite de ce que c’est, sa hauteur n’est dĂ©finie nulle part. Quand le terrain est contrĂŽle, c’est facile; en gĂ©nĂ©ral c’est le contrĂŽleur qui indique au pilote de se reporter Ă  la verticale du terrain Ă  x pieds, et tout ce qu’il reste Ă  faire pour le pilote c’est de bien viser la verticale du terrain. Mais quand ce n’est pas contrĂŽlĂ©, cela devient compliquĂ© en l’absence de l’écrit et en prĂ©sence des interprĂ©tations diverses et variĂ©es ». Car deux pilotes ayant des notions diffĂ©rentes de hauteur de verticale de terrain et qui y arrivent en mĂȘme temps peuvent rencontrer des difficultĂ©s et peuvent causer des accidents. L’objectif annoncĂ© pour tous les pilotes est donc d’arriver dans la zone d’un aĂ©rodrome non-controlĂ© et intĂ©grer le circuit publiĂ© afin d’atterrir dans les meilleures conditions. Pour comprendre la meilleure mĂ©thode Ă  adopter, regardons les Ă©lĂ©ments d’une intĂ©gration. CIRCUIT TYPE En rĂšgle gĂ©nĂ©rale les circuits d’aĂ©rodrome n’ont pas de dimensions strictement dĂ©finies. Il incombe au pilote commandant de bord d’adapter le trajet en fonction des possibilitĂ©s manoeuvriĂšres de son aĂ©ronef et des circonstances afin de ne pas gĂȘner les autres aĂ©ronefs Ă©voluant dans la circulation d’aĂ©rodrome ou passant Ă  proximitĂ©. Toutefois, afin de limiter les nuisances phoniques, des consignes particuliĂšres peuvent prĂ©voir certaines zones dont il est recommandĂ© d’éviter le survol; de respecter, dans la mesure du possible, le circuit d’aĂ©rodrome quand, Ă  titre exceptionnel, il est publiĂ© dans son intĂ©gralitĂ©. Dans la mesure oĂč des dispositions diffĂ©rentes ne figurent pas dans les consignes particuliĂšres, le pilote commandant de bord doit, lorsqu’il Ă©volue dans un circuit d’aĂ©rodrome effectuer le vent arriĂšre Ă  300 mĂštres 1000 pieds AAL lorsque la hauteur des nuages le permet ; une hauteur diffĂ©rente peut ĂȘtre utilisĂ©e pour des besoins de formation au pilotage, Ă  condition de ne pas gĂȘner les autres usagers de l’aĂ©rodrome ; effectuer les virages par la gauche ; en cas de remise de gaz, manoeuvrer de façon Ă  ne pas gĂȘner les autres aĂ©ronefs Ă©voluant dans la circulation d’aĂ©rodrome. L’INTEGRATION L’intĂ©gration dans un circuit d’aĂ©rodrome doit se faire en fonction des aĂ©ronefs qui suivent le dit circuit mais aussi des aĂ©ronefs qui peuvent suivre les autres circuits d’aĂ©rodrome. Sur un aĂ©rodrome non contrĂŽlĂ© un aĂ©ronef appartenant Ă  la circulation d’aĂ©rodrome qui connaĂźt la prĂ©sence d’un aĂ©ronef en vol IFR Ă  l’arrivĂ©e doit, Ă  moins d’entente prĂ©alable entre les commandants de bord, manoeuvrer de façon Ă  ne pas compromettre la poursuite de l’approche et l’atterrissage de l’aĂ©ronef en vol IFR. Cette disposition ne s’applique que si l’aĂ©ronef en vol IFR effectue une approche finale aux instruments pour un atterrissage direct sur la piste en service ou lorsque l’approche finale est suivie d’une manoeuvre Ă  vue imposĂ©e MVI. AUTO-INFORMATION Des comptes rendus d’auto-information doivent ĂȘtre transmis par les aĂ©ronefs dotĂ©s d’un Ă©quipement de radiocommunication lorsqu’ils Ă©voluent dans la circulation d’aĂ©rodrome en l’absence d’organisme de la circulation aĂ©rienne sur l’aĂ©rodrome. DISPOSITIONS APPLICABLES POUR LES AERONEFS EVOLUANT SELON LES REGLES DE VOL A VUE VFR Sur un aĂ©rodrome autre que contrĂŽlĂ© ou AFIS, le pilote commandant de bord doit procĂ©der lui-mĂȘme Ă  l’évaluation des paramĂštres au dĂ©part, avant de quitter l’aire de trafic ; Ă  l’arrivĂ©e, avant de s’intĂ©grer dans la circulation d’aĂ©rodrome, en procĂ©dant Ă  l’examen de l’aĂ©rodrome. Cet examen doit ĂȘtre effectuĂ©, sauf impossibilitĂ©, Ă  une hauteur supĂ©rieure au plus haut des circuits d’aĂ©rodrome et doit notamment porter sur l’aire Ă  signaux, la manche Ă  air, l’état de la surface de l’aire de manoeuvre afin de dĂ©terminer la piste ou l’aire d’atterrissage Ă  utiliser et s’assurer que l’usage de l’aĂ©rodrome ne prĂ©sente pas de danger apparent. Un pilote commandant de bord peut se dispenser de l’examen de l’aĂ©rodrome Ă  l’arrivĂ©e lorsqu’il a pris connaissance de la piste en service en exploitant les messages d’auto information transmis par les aĂ©ronefs Ă©voluant dans la circulation d’aĂ©rodrome; lorsqu’il a dĂ©jĂ  connaissance du vent et des signaux pouvant ĂȘtre disposĂ©s sur l’aire Ă  signaux et sur l’aire de manoeuvre REGLES D’INTEGRATION DANS LA CIRCULATION D’AERODROME NON-CONTROLE AprĂšs avoir pris connaissance des paramĂštres en radiotĂ©lĂ©phonie ou aprĂšs les avoir Ă©valuĂ©s lui mĂȘme, et avoir observĂ© la position des autres aĂ©ronefs Ă©voluant dans la circulation d’aĂ©rodrome, le pilote commandant de bord doit venir s’intĂ©grer en dĂ©but de vent arriĂšre Ă  la hauteur du circuit d’aĂ©rodrome en assurant une sĂ©paration visuelle avec les aĂ©ronefs dĂ©jĂ  engagĂ©s dans la circulation d’aĂ©rodrome et en leur laissant la prioritĂ© de passage. TOURS DE PISTE Pour la plupart des aĂ©rodromes en France, la hauteur du tour de piste TDP est publiĂ©e sur la carte VAC de la SIA. En gĂ©nĂ©ral, cette hauteur est de 1000â€Č sol ou AGL=above ground level mais celle-ci peut changer d’un aĂ©rodrome Ă  l’autre. Quelques exemples de hauteur de tour de piste en feet du sol et entre parenthĂšse en feet QNH Persan QFE=700â€Č QNH=800â€Č Pontoise 1000â€Č QNH=1300â€Č Plessis-Bellevile 600â€Č QNH=1000â€Č EtrĂ©pagny 700â€Č QNH=1000â€Č Toussus-le-Noble 800â€Č QNH=1300â€Č Cannes- Mandelieu 1000â€Č QNH=1000â€Č niveau mer RECAPITULATIF DE LA DEFINITION D’UNE VERTICALE Faire la verticale » d’un terrain non-contrĂŽlĂ© doit permettre au pilote d’intĂ©grer le circuit publiĂ© du terrain Ă  partir de dĂ©but de l’étape de vent arriĂšre, aprĂšs s’ĂȘtre rendu compte de la direction du vent et par consĂ©quent la piste en service de l’aire de signaux et par consĂ©quent les consignes spĂ©ciales des autres avions dĂ©jĂ  en tour de piste et par consĂ©quent la gĂȘne qui peut occasionner et ce en toute sĂ©curitĂ© pour lui et pour les autres. Cette hauteur n’est pas dĂ©finie dans les textes je ne l’ai pas trouvĂ©, et d’autres personnes non plus. La rĂšgle dit une hauteur suffisante au-dessus du tour de piste pour assurer la sĂ©curitĂ© » en tenant compte des contraintes qui peuvent exister, notamment la prĂ©sence des nuages et le plafond de l’espace oĂč se trouve le terrain exemple PERSAN-BEAUMONT. Cette hauteur gĂ©nĂ©ralement admise est de 500â€Č au-dessus du tour de piste. Bien Ă©videmment c’est la hauteur minimale, elle peut ĂȘtre plus Ă©levĂ©e si on le souhaite ou s’il y a un intĂ©rĂȘt. Par exemple, s’il y avait un peu de relief autour, on pourrait monter de 300â€Č de plus. D’une maniĂšre gĂ©nĂ©rale, les tours de piste en France se font Ă  une hauteur de 1000â€Č sol. Donc, une verticale saine » doit se faire, en l’absence d’autres restrictions Ă  1500â€Č sol. C’est le cas de Pontoise LFPT oĂč cela donne 1500â€Č sol ou 1800â€Č QNH. Plessis-Bellevile se trouve dans zone de Paris oĂč le plafond est Ă  1500â€Č QNH donc Ă  1100â€Č du sol, car l’altitude de l’AD de Plessis-Belleville est de 387â€Č. La VAC de LFPP indique le tour de piste Ă  600â€Č seulement du sol. Ajoutez-y 500â€Č et on se trouve au plafond fixĂ©. Ce cas de figure oĂč le TDP est particuliĂšrement bas Ă  Plessis est possible car tout autour du terrain il y a des champs et pas d’obstacles ni d’habitations. Le cas de Persan-Beaumont est encore plus torturĂ© car l’altitude du terrain est basse au-dessus plane le plafond de Creil de 1200â€Č QNH 1050â€Č sol tout autour se trouvent des habitations Ă  Ă©viter il y a deux pistes en parallĂšle qui augmentent les risques En mettant le tour de piste Ă  700â€Č sol, l’administration a dĂ» vouloir trouver un compromis. La verticale ne peut se faire qu’au maximum 1050â€Č sol, ce qui est seulement 350â€Č au-dessus du tour de piste. Cette marge est assez juste pour exiger un niveau maximal de sĂ©curitĂ© selon les critĂšres dĂ©finis ci-dessus. PAr exemple, il peut y avoir des pilotes au-dessus de 700â€Č sol en voulant Ă©viter un avion dĂ©collant en parallĂšle Ă  sa droite ou Ă  sa gauche. Je site un de mes instructeurs prĂ©fĂ©rĂ©s je prĂ©fĂšre me prendre une remarque pour 100â€Č mangĂ©s Ă  Creil pendant 5 secondes plutĂŽt que d’emplafonner 1/1000Ăš de seconde Ă  950â€Č un jeune qui vient d’ĂȘtre lĂąchĂ© ». CONCLUSION en gĂ©nĂ©rale, verticale 500â€Č au-dessus du tour de piste Ă  Persan, verticale Ă  1200â€Č QNH et pas un feet de moins. REFERENCES SIA Édition 12/03/2009, Jean-Pierre Jacquemin FI-LFPT, Jean Boully FI-LFPA. Post Views 2 911 Étiquettes AVIATION, Aviation GĂ©nĂ©rale, INFO TECHNIQUE, NOUVELLES, NOUVELLES DE L'AVIATION GENERALE, VOLETS, VOLETS10, Cet article a Ă©tĂ© publiĂ© le mardi, 19 mai 2009 Ă  1 h 09 min et cataloguĂ© sous INFO TECHNIQUE. Vous pouvez suivre les rĂ©ponses Ă  cet article Ă  travers RSS feed. Vous pouvez laisser une rĂ©ponse, ou retracer depuis votre site.

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Il ne faut pas se laisser avoir par le fait que les hydravions sont relativement peu rĂ©pandus dans le secteur de l’aviation. Un tour en hydravion dans les rĂ©gions les plus Ă©loignĂ©es du QuĂ©bec en Ă©tĂ© et en automne est une expĂ©rience inoubliable. Dans cet article, nous abordons le thĂšme de la sĂ©curitĂ© des hydravions et parlons des diffĂ©rentes caractĂ©ristiques de ces appareils. Qu’est-ce qu’un hydravion? Un hydravion est un engin Ă  voilure fixe motorisĂ© ayant la capacitĂ© de dĂ©coller et d’atterrir sur l’eau. Les hydravions et les hydravions Ă  flotteurs sont les deux types d’avions qui sont normalement classĂ©s en fonction de leurs qualitĂ©s techniques. Les hydravions sont souvent beaucoup plus grands et peuvent accueillir plus de personnes. Quelle est la diffĂ©rence entre un avion ponton et un hydravion? Un hydravion Ă  flotteurs ou avion ponton possĂšde des flotteurs ou des pontons qui servent de surface d’atterrissage et de dĂ©collage au lieu d’un fuselage ou d’un ventre qui peut atterrir directement sur l’eau. Le fuselage de l’avion ponton n’entre pas en contact direct avec l’eau. Au lieu de cela, un il dĂ©colle et atterrit sur des flotteurs ou des pontons qui entrent en contact avec l’eau. Le fuselage ou le ventre d’un hydravion, en revanche, atterrit directement sur l’eau. Quelles sont les raisons les plus courantes pour lesquelles un avion s’écrase? Une erreur de pilotage, une erreur des contrĂŽleurs aĂ©riens, des dĂ©fauts de conception et de fabrication, des dĂ©faillances de maintenance, un sabotage ou des conditions mĂ©tĂ©orologiques dĂ©favorables sont tous des causes possibles d’accidents d’hydravions. Voici quelques-unes des causes d’accidents d’aviation les plus frĂ©quemment rapportĂ©es Facteurs humains Selon Plane Crash Info, une erreur de pilotage est Ă  l’origine de 53% des accidents mortels d’avions commerciaux survenus entre 1950 et 2010. Les pilotes qui interprĂštent mal les Ă©quipements de vol, sous-estiment les conditions mĂ©tĂ©orologiques ou ne traitent pas correctement les dĂ©faillances mĂ©caniques sont responsables de nombreux accidents d’aviation. L’erreur de pilotage est largement considĂ©rĂ©e comme la principale cause des accidents d’avion. NĂ©gligence des compagnies aĂ©riennes Le secteur des compagnies aĂ©riennes privilĂ©gie la ponctualitĂ©, le chiffre d’affaires et la rĂ©duction des coĂ»ts au dĂ©triment de la sĂ©curitĂ© publique. Les rĂšgles de l’entreprise poussent les pilotes et les Ă©quipages Ă  effectuer des atterrissages risquĂ©s pour minimiser la paperasse, Ă  voler avec le strict minimum de carburant et Ă  prendre d’autres dĂ©cisions risquĂ©es. La nĂ©gligence des compagnies aĂ©riennes est devenue une cause majeure des accidents d’avion ces derniĂšres annĂ©es. NĂ©gligence en matiĂšre d’entretien La tendance Ă  prendre des raccourcis et Ă  externaliser la maintenance et l’inspection des avions est trĂšs rĂ©pandue dans l’industrie aĂ©ronautique. Il est de plus en plus frĂ©quent que les accidents d’avion soient liĂ©s au fait que les compagnies aĂ©riennes font tout leur possible pour maintenir les avions en vol. Le National Transportation Safety Board NTSB a qualifiĂ© d’accident de maintenance la catastrophe du vol 261 d’Alaska Airlines au large de la Californie. Les 88 passagers et membres d’équipage de l’avion ont tous Ă©tĂ© tuĂ©s dans la catastrophe. MĂ©tĂ©o Les gens pensent souvent que la mĂ©tĂ©o est un facteur important dans les accidents d’avion. Or, si les conditions mĂ©tĂ©orologiques sont responsables d’environ 12% de tous les accidents d’avion, elles en sont rarement la seule cause. Lorsque des conditions mĂ©tĂ©orologiques dangereuses se prĂ©sentent, la plupart des vols sont immobilisĂ©s au sol, et le fait de ne pas le faire pourrait ĂȘtre considĂ©rĂ© comme une nĂ©gligence. Les hydravions sont-ils sĂ©curitaires? Vous vous posez peut-ĂȘtre des questions comme À quelle hauteur les hydravions volent-ils?Quelle vitesse les hydravions peuvent-ils atteindre?Les hydravions sont-ils sĂ»rs?Les hydravions sont-ils stables? Comme tout mode de transport, il y a des risques. Nous allons rĂ©pondre et Ă©claircir vos questionnements dans le paragraphe suivant. Pourquoi les gens pensent-ils que les hydravions ne sont pas sĂ©curitaires? La raison est simple la nature sauvage. Contrairement aux jets et aux avions, les hydravions sont exposĂ©s Ă  l’environnement. Les conditions sur l’eau peuvent changer rapidement et ne sont pas rĂ©glementĂ©es comme le sont les pistes d’atterrissage des oiseaux, des troncs d’arbres flottants et des vagues peuvent apparaĂźtre Ă  tout moment. Les pilotes qui se trouvent dans des endroits plus Ă©loignĂ©s, comme l’Alaska ou le nord-ouest du Canada, doivent compter sur les autres pilotes pour communiquer leur position et leur trajectoire de vol par radio. Il n’y a pas de contrĂŽle de trafic aĂ©rien, contrairement aux grands aĂ©roports, pour coordonner les horaires de dĂ©collage et d’atterrissage. En cas d’incident, les hydravions doivent ĂȘtre suffisamment lĂ©gers pour atterrir sur l’eau. Il ne fait aucun doute que les hydravions prĂ©sentent un risque supplĂ©mentaire, mais Ă  chaque risque est associĂ© une formation, des compĂ©tences et une expĂ©rience que les pilotes d’hydravion doivent acquĂ©rir pour minimiser ce risque. H3 Pourquoi les hydravions sont-ils sĂ©curitaires? Les hydravions dĂ©collent et atterrissent quotidiennement partout dans le monde. La grande majoritĂ© de ces occasions se dĂ©roulent sans problĂšme. Les hydravions, comme tous les avions, sont sensibles aux problĂšmes mĂ©caniques et aux erreurs humaines. Contrairement aux autres avions, les hydravions sont soumis Ă  des rĂ©glementations plus strictes et les pilotes d’hydravion possĂšdent des compĂ©tences de pilotage plus sophistiquĂ©es que la plupart des pilotes terrestres. Les voyages en hydravion doivent ĂȘtre rĂ©servĂ©s auprĂšs de compagnies de confiance, car elles garantissent des niveaux Ă©levĂ©s d’entretien et de sĂ©curitĂ©. L’entretien des appareils Beaver DHC-2 et Turbo Otter DHC-3T est un aspect essentiel des opĂ©rations en hydravion d’Air Tunilik, la sĂ©curitĂ© Ă©tant notre premiĂšre prioritĂ©. Pour assurer votre sĂ©curitĂ© Ă  bord de nos hydravions, nos pilotes expĂ©rimentĂ©s participent Ă  des programmes de formation annuels rigoureux. Les hydravions sont sĂ©curitaires lorsqu’ils sont entretenus et pilotĂ©s par des pilotes de confiance, expĂ©rimentĂ©s et titulaires d’une qualification d’hydravion dĂ©livrĂ©e par des compagnies fiables. À quelle vitesse les hydravions voyagent-ils? Air Tunilik possĂšde trois types d’hydravions dans sa flotte, chacun ayant une vitesse diffĂ©rente. DHC-2 Turbo Beaver Le DHC-2 Turbo Beavers peut voler comme un avion terrestre Ă  partir de pistes non revĂȘtues ou de forĂȘts jusqu’à 300 mĂštres 1000 pieds de long. En vol Ă  vue, un hydravion comme celui-ci peut transporter une charge d’environ une demi-tonne 1000 livres sur des plateaux rĂ©alistes pendant environ 1000 kilomĂštres VFR. Les spĂ©cifications incluent CapacitĂ© jusqu’à 6 passagersEnvergure des ailes piedsHauteur piedsLongueur piedsVitesse de croisiĂšre 180 km/h DHC-3T Turbo Otter Les Turbo Otter sont couramment utilisĂ©s pour les vols rĂ©guliers, les vols de tourisme, le fret et les vols charters, ainsi que pour le transport de passagers et de charges importantes au cƓur de la jungle vers des aĂ©rodromes oĂč il serait impossible pour la plupart des autres avions d’atterrir. Les spĂ©cifications incluent CapacitĂ© jusqu’à 9 passagersEnvergure des ailes 57,2 piedsHauteur 12,3 piedsLongueur 45,2 piedsVitesse de croisiĂšre 210 km/h DHC-3T Otter Les flotteurs, Ă©galement appelĂ©s pontons, de cet hydravion permettent d’atterrir et de dĂ©coller facilement sur les plans d’eau du Canada, y compris les ocĂ©ans, les mers, les riviĂšres et les lacs, donnant ainsi accĂšs Ă  des destinations qui seraient autrement inaccessibles. Les spĂ©cifications incluent CapacitĂ© jusqu’à 9 passagersEnvergure des ailes 57,2 piedsHauteur 12,3 piedsLongueur 41,8 piedsVitesse de croisiĂšre 180 km/h Les hydravions peuvent-ils atterrir n’importe oĂč? Oui
 et non. Un hydravion possĂšde des roues ainsi que des flotteurs, ce qui signifie qu’il peut atterrir sur tout terrain suffisamment plat. Selon la FĂ©dĂ©ration amĂ©ricaine de l’aviation, un hydravion peut atterrir sur n’importe quel plan d’eau public, Ă  condition que le pilote ne mette pas en danger les personnes ou les biens. En revanche, l’atterrissage sur des plans d’eau privĂ©s ne peut se faire qu’avec l’autorisation des propriĂ©taires. Vous souhaitez vous envoler dans les airs pour admirer de magnifiques paysages? Air Tunilik, qui a Ă©tĂ© fondĂ©e en 2002, est fiĂšre d’ĂȘtre la plus grosse compagnie d’aviation de brousse au QuĂ©bec pour les excursions en hydravion. GrĂące Ă  notre flotte d’hydravions, Ă  notre vaste rĂ©seau d’hydrobases et Ă  notre expĂ©rience dans la rĂ©gion, nous sommes un choix Ă©clairĂ© pour vos besoins en transport aĂ©rien. Nous nous spĂ©cialisons dans l’affrĂštement d’hydravions et d’avions Ă  skis pour le transport spĂ©cialisĂ© au QuĂ©bec. Nos hydravions peuvent vous faire survoler certains des plus beaux paysages et des plus belles montagnes du QuĂ©bec. Toutes nos bases d’hydravions dans la province, y compris Natashquan, Havre St-Pierre, Manic 5, Caniapiscau et Sept-Îles, offrent des vols panoramiques. Nos pilotes sauront vous captiver et vous inciter Ă  voir le QuĂ©bec et ses merveilles sous un autre Ă©tĂ© et en automne, partez en hydravion Ă  la dĂ©couverte des rĂ©gions les plus Ă©loignĂ©es du QuĂ©bec. Le spectacle et le temps agrĂ©able de l’étĂ©, ainsi que les couleurs de l’hiver, peuvent tous ĂȘtre apprĂ©ciĂ©s d’en haut. Si vous ĂȘtes intĂ©ressĂ© Ă  faire un tour en hydravion pour dĂ©couvrir les paysages Ă  couper le souffle du QuĂ©bec, n’hĂ©sitez pas Ă  nous contacter. nHiEnI5. 318 326 216 435 454 339 12 347 184

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